* Safari

Publié le par 67-ciné.gi-2009











Safari comédie de Olivier Baroux



















avec :
Kad Merad, Lionel Abelanski, Valérie Benguigui, Frédérique Bel, Guy Lecluyse, David Saracino, Nicolas Marie, Greg Germain, Frédéric Proust, Yannick Noah, Omar Sy, Arielle Semenoff et Alain Doutey


durée : 1h46
sortie le 1er avril 2009

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Synopsis
Six touristes français ont décidé de découvrir l’Afrique du Sud au cours d’un safari organisé par Richard Dacier. Ils ignorent alors que leur guide n’a pas mis les pieds dans la brousse depuis 30 ans… Et qu’il a peur des animaux !


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Entretien avec Olivier Baroux
- : « Comment le projet est-il né ? »

Olivier Baroux : « C’est Richard Grandpierre, le producteur, qui m’a proposé l’idée. On a beaucoup parlé, beaucoup réfléchi et pour le scénario, on a contacté Jean-Paul Bathany et Pascal Plisson qui ont coécrit avec moi. De là est née l’idée d’un safari avec un guide qui a peur de la brousse et de touristes qui ne sont pas au courant. Nous sommes tout de suite partis sur un mélange de comédie et d’aventure, la comédie générant de l’aventure, et réciproquement. Tout est lié. On a d’abord fait une histoire qui nous semblait bonne et drôle, et de cette histoire sont nées les scènes d’action et celles d’aventure avec les animaux. Jean-Paul et moi nous connaissons bien, et Kad aussi évidemment. Du coup, on retrouve cette touche Kad et Olivier dans les dialogues et les situations. On aime un genre d’humour qui va des comédies américaines de Will Ferrell, Ben Stiller, en passant par le Saturday Night Live et les Monty Python... Ce film, c’est avant tout notre humour, ce qui nous fait rire. »

- : « Même si c’est votre second film, Safari impliquait de nombreux défis logistiques inédits. Comment les avez-vous abordés ? »

Olivier Baroux : « Mon premier long, Ce soir, je dors chez toi, était plus intimiste. La plupart du temps, je n’avais que deux comédiens à l’image ! C’était une histoire romantique en France et un peu à New York. Safari était un projet complètement différent en termes de budget, de personnel et de temps. Je me suis entièrement plongé dans le film pendant 6 mois de préparation, puis 4 mois de tournage, et le montage… C’était aussi une évolution passionnante parce que je suis passé de la comédie romantique à la comédie pure. Dès le départ, il était inenvisageable de tourner ailleurs qu’en Afrique. C’est en Afrique du Sud que nous avons trouvé tout ce que nous cherchions, aussi bien en termes de décors et de paysages que d’animaux et de dresseurs. C’est un pays de cinéma et de pub, ils ont les hommes, le savoir-faire, et le pays est tout simplement sublime. Côté mise en scène, c’était bien sûr beaucoup plus compliqué de gérer des situations avec 6 à 10 personnages. Et puis en plus, il y avait des comédiens très difficiles à gérer : les animaux ! »

- : « L’action et la comédie sont très imbriquées. Comment avez-vous structuré votre histoire ? »

Olivier Baroux : « Le plus difficile, c’est de faire rire. Il faut trouver la bonne situation, les bonnes répliques, les bons comédiens capables de faire vivre ces répliques et de créer des situations dans lesquelles les spectateurs pourront se reconnaître, ou de les amener à se mettre à la place des personnages pendant quelques secondes. Pour moi, toute la difficulté de la comédie réside dans le dosage, le rythme. Mettre un gag à 5 minutes, l’autre à 8 et non pas 6 pour que les gens ne s’épuisent pas et que l’on raconte aussi une histoire… Il faut amener l’émotion, l’aventure, mixer tout ça en un puzzle de 1h40, faire en sorte que les gens en ressortent avec le sourire en se disant qu’ils ont passé un super moment. On ne perd jamais de vue le plaisir du spectateur. Il y a aussi le rythme à l’intérieur de chaque scène, la manière et la vitesse à laquelle elle va être jouée. Dans une comédie, on a le droit d’être absurde, de faire du non-sens, des trucs improbables, mais le vrai challenge est dans la manière dont tout cela va défiler devant les yeux des spectateurs. Etant à la fois réalisateur, scénariste et auteur, je pouvais parler aux comédiens en étant crédible. J’ai fait du sketch pendant 15 ans et l’acteur principal a été mon partenaire. C’était un véritable atout. L’échange s’est fait rapidement. »


- : « Comment vous êtes-vous entouré pour cette aventure ? »

Olivier Baroux : « Je me suis entouré de comédiens que je connaissais pour la plupart, de vrais pros. Même si tout s’est fait dans la bonne humeur, il fallait travailler dur, c’était assez compliqué. Il m’est arrivé d’être obligé de les discipliner, mais je ne pouvais pas trop le faire parce que je suis le premier à vouloir rire ! Tous étaient hyper motivés de tourner dans des décors pareils, avec des animaux, dans des situations incroyables. Le contexte et l’histoire ont apporté une énergie qui est venue s’additionner à celle des comédiens. Sur le plan technique, j’ai aussi eu la chance d’être bien épaulé. Arnaud Stéfani, le chef opérateur, est un mec génial. Il est très professionnel, on voit les choses de la même façon et il sait comment obtenir le rendu d’image voulu. C’était essentiel pour un film de ce type. J’ai aussi eu la chance d’avoir un producteur qui m’a toujours soutenu et poussé. Depuis le départ, Richard Grandpierre pense que je suis la bonne personne pour réaliser et Kad la bonne personne pour interpréter le guide. Quand quelqu’un d’aussi sérieux croit en vous, vous vous sentez déjà un peu plus en confiance. Kad et moi nous sommes très bien entendus avec lui. Il a ses envies, des idées de dialogues, de scènes. Pour moi, il incarne le premier spectateur. Il m’a ramené à cette réalité-là, l’attente des spectateurs. Mais ce qui est formidable, c’est que même si on n’a pas le même point de vue, il va faire confiance. Il sait aussi laisser les mains libres. »

- : « Comment avez-vous travaillé avec Kad ? »

Olivier Baroux : « Le travail avec Kad s’est fait naturellement, comme on l’a toujours fait : lecture du scénario, puis discussion scène par scène au moment du tournage. Il fait son travail d’acteur à la maison. A la lecture du scénario, il crée et construit son personnage et arrive exactement à le maîtriser. A partir du moment où il a emmagasiné ses bases sur le personnage, il est prêt à tout. Parfois, il perd le fil parce qu’il aime vraiment s’amuser et il faut alors le recentrer, mais comment lui reprocher d’avoir autant d’énergie et de tout donner ? Kad fait les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. Il a cette capacité de faire des films drôles ou des films émouvants… Je suis certain qu’il fera aussi des films dramatiques. C’est la télé qui a fait sa popularité parce qu’il est sur un plateau comme il est dans la vie. Lorsque les gens le voient, ils le trouvent sympathique, tout simplement. Il ne triche pas. Kad est devenu populaire sans l’avoir prémédité, naturellement, sans calcul. Il va vers les gens sans retenue. Pour ma part, je suis plus timide, j’ai plus de mal à appréhender la foule. »

- : « Comment définiriez-vous son personnage, Richard Dacier ? »

Olivier Baroux : « C’est un homme attachant avant d’être drôle. Il fallait lui créer un passif, une histoire à laquelle les gens puissent s’attacher, s’identifier. Il fallait ensuite que l’on ait envie de suivre ce personnage. Il a aussi un côté burlesque, un peu fou, comique. Si on revient au modèle du genre, Charlot, le personnage de Charlie Chaplin, n’avait absolument rien de gratuit. On s’attachait à lui parce que tout dans sa manière d’être, ses vêtements, trahissait son passé. On savait qui il était et on imaginait très bien ce qu’avait pu être son parcours. Sachant cela, on comprenait les raisons de ses actes. Nous nous sommes efforcés modestement de revenir à ces principes absolus de comédie, d’avoir un personnage fort, de connaître son histoire, pour qu’il nous émeuve et nous fasse rire. »

- : « Comment avez-vous choisi les autres comédiens ? »

Olivier Baroux : « Avec Richard Grandpierre, nous avons beaucoup discuté du casting. On a essayé de prendre des acteurs et actrices que l’on ne voit pas forcément souvent au cinéma, même s’ils tournent pas mal et ont une belle carrière. Lionel Abelanski, que l’on a rencontré avec Kad sur Mais qui a tue Pamela Rose ? d’Eric Lartigau, joue le rôle de Benoît, un futur chirurgien, un peu Tanguy, un peu le cul collé au canapé. Il est génial. Ses parents en ont marre et pour le faire bouger, l’envoient en Afrique. Frédérique Bel, qui joue Fabienne, a été découverte par le grand public dans La Minute Blonde et dans plein de films, parce qu’elle fait beaucoup d’apparitions. Elle joue une actrice un peu particulière qui va se réfugier en Afrique pour oublier sa carrière. Frédérique a été parfaite, elle a joué complètement à l’opposé de La Minute Blonde, très réservée, discrète, ultra touchante. Valérie Benguigui, que j’ai découverte dans Pur week-end et Comme t’y es belle, est formidable, exceptionnelle. C’est une super comédienne, une Rolls, belle et drôle. Guy Lecluse interprète Bertrand. Kad et moi le connaissons depuis vingt ans puisqu’il était venu faire l’idiot avec nous au Rock’n Roll Circus, une émission de radio. David Saracino, l’interprète de Rémi, je le vois comme le futur Belmondo, le futur Lanvin, Johnny Belle Gueule et en plus excellent comédien, très bon camarade. Il a, je crois, beaucoup appris au contact de Kad et des autres comédiens qui ont plus d’expérience. C’est quelqu’un d’intelligent, qui a sa place dans le cinéma. Frédéric Proust est un copain, scénariste avec Jean-Paul Bathany de la série H. Je l’ai découvert dans une ancienne émission de Canal+, Demain le monde. Il est formidable en méchant dans le rôle de Becker. Je ne connaissais pas Nicolas Marie, que j’avais vu évidemment dans les films de Dupontel. C’est un immense comédien. Très angoissé, avec lui j’ai découvert qu’il y a des comédiens qu’il faut préserver, qui détestent les changements de dernière minute. Je comprends ça. Yannick Noah, lui, n’avait jamais tourné pour le cinéma et s’est avéré très à l’aise en jouant Sagha. Je pense qu’il s’est bien amusé. Il y a aussi Omar, à qui j’ai demandé d’apprendre l’accent québécois pour jouer Youssouf. Il a bossé énormément et il porte la scène. Après, il y a plein de petits rôles. Vincent Lambert, qui joue le gardien de prison de la Bastille. Philippe Lefebvre qui était dans Ce soir, je dors chez toi, et avec qui j’ai l’intention de retravailler parce que c’est un comédien que j’aime beaucoup. »


- : « Votre film fait aussi la part belle aux images spectaculaires et aux ambiances. Comment avez-vous filmé l’Afrique ? »

Olivier Baroux : « On souhaitait entrer progressivement dans l’histoire à travers la salle de poker, Monsieur Charles, le Standard Hôtel... Rester très urbain au début pour qu’il y ait une vraie césure avec la ville et que la découverte de la brousse soit encore plus forte. On y est allé progressivement, décor par décor, en utilisant au mieux ce que nous offrait l’Afrique du Sud. »

- : « Comment s’est déroulée la rencontre entre acteurs et animaux ? »

Olivier Baroux : « Kad a été très courageux, parce qu’il est resté très calme bien qu’il se soit fait mordre par Clonky le singe ! On a finalement réussi à avoir ce que l’on voulait, mais ce fut très compliqué. Le singe, un vervet, ne marche qu’à la nourriture, et quand il n’a plus faim c’est terminé, on ne peut plus rien lui demander. Le dosage de la nourriture est donc crucial. On a quand même réussi à lui faire ouvrir un livre. C’est un singe, pas un comédien, il s’en fout que le film marche ! Avec lui, on a joué sur Bernardo, le compagnon de Zorro muet qui communiquait par signes. Avant de partir jouer avec les animaux, j’avais préparé les acteurs à Paris, en discutant et en leur expliquant ce qui allait se passer. Ils avaient tous une appréhension des insectes. Tous les matins, on se passait un coup de bombe anti-tiques. A part ça, ils ont tous plus ou moins dépassé leurs phobies. Valérie avait une phobie des serpents, mais quand il a fallu tourner avec, aucun problème, elle l’a touché. Ça sert aussi à ça les tournages, à oublier ses peurs. Lionel a dépassé sa peur des guépards, il a été formidable. Frédéric Proust a été super aussi avec l’éléphant. Ils en avaient tous envie finalement, même s’ils appréhendaient. Valérie Benguigui a été la première à me dire qu’elle espérait qu’on jouerait dans le bus avec le lion. Ce sont des rêves d’enfant finalement. Se rapprocher de ce qui vous fait le plus peur… »

- : « Le film présente une variété très importante d’ambiances et de décors, des villes, des villages, la brousse. Comment les avez-vous créés ? »

Olivier Baroux : « Reconstituer la vraie vie, c’est une chose que je découvre parce que j’y ai rarement été confronté. Ça aussi, c’est le travail du premier assistant, et du deuxième. Ce sont eux qui vont gérer les foules, donner les ordres. Régler les déplacements des gens, faire croire que c’est un vrai marché, avec des gens qui achètent, d’autres qui jouent du tam-tam, des touristes qui passent… Ce sont de bons souvenirs. J’ai trouvé génial de reconstituer sur un petit bout de rue du Cap une partie du centre-ville de Johannesburg. Quand vous tournez à l’étranger avec des gens qui ne parlent pas votre langue, ceux-ci ne comprennent pas forcément toutes les nuances de votre humour, ni où vous voulez en venir. On a donc fait une projection en milieu de film avec les rushes sous-titrés pour eux, et là l’ambiance a complètement changé. Les Sud-Africains ont compris où on voulait en venir, ils ont adoré les images et les personnages, et ils étaient plus motivés encore pour faire en sorte que le film aille jusqu’au bout et soit génial. C’est là encore une question de collaboration. La projection a été géniale pour ça. On a aussi fait une projection à la fin du tournage. Ils étaient contents qu’on les fasse participer, qu’on leur dise que tout ça, c’était aussi grâce à eux. »

- : « Et le village pour touristes où apparaît Yannick Noah ? »

Olivier Baroux : « On s’est bien amusés à recréer le faux village africain à touristes. Il fallait qu’ils aient la sensation que ce soit tellement beau et tellement typique, comme le dit Fabienne en descendant du bus. On a fait quelque chose de très emblématique, une sorte d’image d’Epinal, avec des villageois habillés avec plein de couleurs d’Afrique du Sud. Leurs vêtements n’ont pas été créés spécialement pour le film, ce sont de vrais vêtements, très colorés, très sympathiques. C’est la quintessence du village africain avec à la fin, la petite case où on va acheter les souvenirs ! Ces villages existent vraiment partout dans le monde. C’est une discussion que j’ai eue avec Yannick Noah et d’autres. On en trouve au Cameroun, et énormément en Asie. Vous arrivez en bateau dans un village complètement dénudé alors que juste derrière la forêt, il y a des baraquements avec la télé, le câble, le tout très confortable ! Nous avons voulu rire de cela. Dans le rôle du chef de village, un peu coach, Yannick Noah est excellent. Tout le monde connaît son charisme et il a l’habitude de la scène. Il aime parler au public, jouer avec lui, il a l’âme d’un comédien. Cette fois, il fallait qu’il joue vraiment et il s’en est donné à coeur joie. Je lui ai dit que le texte était là, la situation aussi, et que finalement il ne fallait pas trop chercher, juste essayer d’appliquer ce qu’il y avait dans le scénario en essayant de créer un personnage mais sans se prendre la tête plus que ça. Il s’en est très bien sorti. Finalement, j’essayais plus de le déstresser que de le diriger, et ça a marché. »

- : « Certaines scènes vous ont-elles donné plus de difficulté que d’autres ? »

Olivier Baroux : « Quasiment toutes, mais chacune à sa façon. Nous devions nous adapter mais il y avait à chaque fois un enjeu pour l’histoire qui renforçait notre motivation. Par exemple, la scène de neige nous a donné quelques difficultés. Il a fallu utiliser une fausse neige spéciale parce que le gouvernement sud-africain fait très attention à l’environnement et que nous ne devions pas utiliser de produits polluants. C’est donc de la mousse bio ! Quand on a fait la scène, on a vu s’illuminer le visage des Sud-Africains, qui pour la plupart n’avaient jamais vu de neige. Ils étaient émerveillés, ils ont pris des tonnes de photos avec les sapins enneigés. On a tourné dans des réserves privées comme Tala ou Spienkop, et on a fait venir des animaux pour tourner les scènes, celle de l’éléphant, du lion. On a des décors grandioses avec ce lac au fond, le lac de Spienkop. Pour la scène dans la chute d’eau, impossible de tourner dans les Zulu Falls, qui font 60 mètres de haut. On a tourné dans une autre petite chute et les images ont été insérées avec des effets spéciaux visuels. L’eau était vraiment très froide. On a vite compris qu’il fallait attendre 14 h pour tourner parce qu’à 10 h du matin les acteurs étaient tous en hypothermie… Nous avions beaucoup de moyens, une grue, plusieurs caméras, des hélicos, on a pu filmer sous tous les axes. Pour le coup, avec le bruit et le risque, on avait travaillé le jeu avant et les acteurs ont tous fait leurs répliques les unes après les autres dans le désordre. On se mettait sur Kad, qui faisait toutes ses répliques, puis on passait à Guy, qui faisait toutes les siennes, et après on a mélangé tout ça au montage. Faire autrement était impossible parce que l’on ne pouvait pas communiquer, il y avait trop de bruit, il faisait trop froid… Dans l’autre extrême, il y a eu les scènes dans le véhicule. Les comédiens en ont bavé. Ils sont rentrés en situation tout de suite. La voiture était très bruyante, il faisait super chaud. Je leur ai dit : Voilà, ça va être notre quotidien, en tout cas pendant 15 jours, du bus on va en manger. Un bus de cinéma est bien moins confortable qu’un vrai bus de safari. Il y a des projecteurs énormes sur le côté qui chauffent le bus encore plus que le soleil. Il fait 40 degrés au plus frais. Et en plus les sièges étaient assez rustiques puisqu’ils étaient faits pour être démontés rapidement en fonction de la mise en scène. »

- : « Quel souvenir gardez-vous de toute cette aventure ? »

Olivier Baroux : « L’impression d’avoir vécu quelque chose de fort, en groupe, d’avoir travaillé pour le plaisir du public en le surprenant, en le faisant rire et, on espère aussi, en étant parfois émouvant. »


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Fiche technique
Réalisateur : Olivier Baroux
Scénario : Jean-Paul Bathany, Olivier Baroux, Richard Grandpierre et Pascal Plisson
Sur une idée de : Richard Grandpierre et Pascal Plisson
Image : Arnaud Stefani
1er assistant réalisateur : Éric Pierson
Musique : Martin Rappeneau
Costumes : Nadia Chmilewsky et Leigh Bishop
Décors : Riccardo Pugliese
Montage : Richard Marizy et Florent Vassault
Son : Lucien Balibar
Producteur delégué : Richard Grandpierre
Producteurs exécutifs : Frédéric Doniguian et Éric Vidart-Loeb (Afrique du Sud)
Une coproduction : Eskwad, Pathé, Tf1 Films Production et M6 Films
Avec la participation de : Canal+ et de Tps

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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de
remerciements à
Claire Cortes

logos & textes © www.pathedistribution.com
photos © David Bloomer

Publié dans PRÉSENTATIONS

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