* Jeux de pouvoir
Jeux de pouvoir thriller de Kevin Macdonald
avec :
Russell Crowe, Ben Affleck, Rachel Mcadams, Helen Mirren, Robin Wright Penn, Jason Bateman, Jeff Daniels, Michael Berresse, Harry Lennix, Josh Mostel, Michael Weston, Barry Shabaka Henley, Viola Davis, David Harbour, Sarah Lord, Tuck Milligan, Stephen Park, Brennan Brown, Maria Thayer, Wendy Makkena, Zoe Lister-Jones, Michael Jace, Rob Benedict, Ladell Preston, Dan Brown, Katy Mixon, Shane Edelman, Maurice Burnice Harcum, Cornell Womack, Nat Benchley, Gregg Binkley, Trula Marcus, Carolyn Barrett, Wil Love, David Copeland Goodman, John Badila, Brigid Cleary, R.b. Brenner, Lucia Navarro, Chris Matthews, Lou Dobbs, James Vance III et Sharon Dugan
durée : 2h07
sortie le 24 juin 2009
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Synopsis
Stephen Collins est membre du Congrès américain et préside le comité qui supervise les dépenses de la Défense. Ambitieux, il incarne l’avenir de son parti et pourrait bien devenir un des leaders du pays. Lorsque sa jeune assistante est tuée dans des circonstances mystérieuses, certains secrets font surface...
Cal McAffrey, journaliste chevronné et ami de longue date de Collins, est chargé par sa rédactrice en chef, d’enquêter sur l’affaire. Avec une jeune journaliste, Della Frye, McAffrey tente de découvrir l’identité du meurtrier. Il ignore qu’il s’attaque à un complot qui menace les structures mêmes du pouvoir. Lorsque des milliards sont en jeu, tout le monde devient suspect...
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Notes de production
Cameron Lynne, rédactrice en chef du Washington Globe : « Les bons journalistes n’ont pas d’amis, ils n’ont que des sources. »
Dans la partie d’échecs qui se joue dans l’univers de la politique, deux équipes puissantes manoeuvrent et s’affrontent en permanence : les politiciens, qui tentent de conserver leur position influente, et les journalistes, qui cherchent à révéler la corruption qui accompagne les dérives du pouvoir. Les deux adversaires sont liés par le besoin qu’ils ont l’un de l’autre. Le meurtre permet parfois de prendre l’avantage...
Jeux de pouvoir du petit au grand écran
De l’obtention des droits d’adaptation jusqu’au casting, le chemin suivi pour poser les caméras de Jeux de pouvoir dans les rues de Washington a connu autant de suspense qu’un thriller politique. C’est grâce à la persévérance du producteur Andrew Hauptman, et de Tim Bevan et Eric Fellner chez Working Title, que le projet a pu voir le jour sur le grand écran.
Le film est tiré de State of Play - Jeux de pouvoir, une mini-série créée par Paul Abbott qui a connu un immense succès lors de sa diffusion sur la Bbc en 2003. En France, la série a été diffusée en 2005.
En mai 2003, lorsque la Bbc a diffusé le premier épisode de State of Play - Jeux de pouvoir, les critiques comme le public ont été instantanément fascinés par les histoires qui s’y entrecroisaient et par les personnages - Stephen Collins, Cal McAffrey et leurs associés et interlocuteurs dans la politique et le journalisme. Peu après la diffusion de la série, Andrew Hauptman a commencé à négocier avec des agents à Londres pour en obtenir les droits d’adaptation. Sa ténacité l’a poussé à aller rencontrer Paul Abbott chez lui, à Manchester. Hauptman a réussi à convaincre Abbott qu’il était l’homme idéal pour produire un long métrage cinéma à partir de son travail, et que ce film serait fidèle à l’esprit de la mini-série. En novembre 2004, le contrat était signé. Commença alors le long processus de collaboration avec les scénaristes pour transformer la mini-série complexe de six heures en un long métrage. Au passage, l’action, qui se déroulait à l’origine à Londres et faisait intervenir le New Labour, le parti travailliste du Premier ministre anglais Tony Blair, s’est déplacée pour gagner l’univers du pouvoir américain à Washington.
Andrew Hauptman explique son intérêt pour le projet : « La série originale était d’une valeur rare, c’était une source d’une grande richesse. State of Play - Jeux de pouvoir était une mini-série captivante qui vous agrippait et ne vous lâchait plus. Elle a trouvé de profonds échos chez moi. Je me suis dit qu’en déplaçant l’action à Washington, son propos serait plus fort encore ; que son ampleur serait décuplée tout en conservant son intelligence. »
Le producteur poursuit : « Pouvoir plonger dans l’univers d’une salle de rédaction, y sentir l’intensité et la pression associées à la direction d’un journal, à la recherche d’un sujet et à la poursuite de la vérité, apportait énormément de pertinence et d’intérêt à l’histoire. Si la série fonctionnait si bien, c’était parce qu’en surface, elle parlait du ballet entre la politique et le journalisme, des médias d’aujourd’hui, d’espionnage industriel et de conspiration... mais on se rendait vite compte qu’il était aussi question d’individus faisant des choix. C’était en fait une histoire très intime. Elle abordait des thèmes comme le conflit, le compromis, la loyauté et l’amour, le pouvoir et les rêves de carrière. Tout cela en faisait quelque chose de remarquablement attirant et intrigant. »
Paul Abbott était évidemment soucieux que son histoire soigneusement construite tombe entre de bonnes mains pour son adaptation au cinéma.
Andrew Hauptman se souvient : « Lors de mes pensions transformer une série de six épisodes d’une heure en un film de deux. Notre premier souci à tous les deux a été de faire un film qui se montre à la hauteur de la qualité de la série. »
Andrew Hauptman a passé les quelques années suivantes à développer le projet avant de le proposer à Universal Pictures, qui l’a proposé à son tour à Working Title Films, la société de production de Tim Bevan et Eric Fellner, une des plus prospères du cinéma britannique.
Le producteur Eric Fellner explique : « Comme tout le monde, nous avions été impressionnés en regardant la minisérie quelques années auparavant. Paul avait créé un univers qui révélait les facettes les plus sombres de l’humanité : la cupidité, la soif de pouvoir, la corruption, l’ambition aveugle. Tim et moi savions que ce serait une redoutable gageure d’essayer de distiller tout cela et d’en tirer une histoire qui soit passionnante et suffisamment maligne pour exister par elle-même. Mais nous avions le sentiment qu’avec Andrew Hauptman et Kevin Macdonald à nos côtés et d’excellents scénaristes comme Matthew Michael Carnahan, Tony Gilroy et Billy Ray, c’était possible. »
Trouver le bon réalisateur pour le projet n’a pas été simple. Les producteurs ont fait un choix peu orthodoxe en prenant Kevin Macdonald, un documentariste écossais lauréat d’un Oscar et de deux Bafta Awards, peu connu dans le milieu du cinéma jusqu’à un premier film explosif, Le dernier roi d’Écosse, qui prit tout le monde par surprise. Ce film plébiscité valut à Forest Whitaker l’Oscar du meilleur acteur.
S’il n’était pas encore très connu dans l’industrie cinématographique, Kevin Macdonald était cependant déjà très respecté dans la communauté journalistique en raison de la puissance de son travail. Un jour en septembre, son analyse des meurtres tragiques des athlètes olympiques de Munich, lui avait valu l’Oscar du meilleur documentaire. Andrew Hauptman se souvient : « Nous avons entrepris une recherche au plan international pour trouver notre réalisateur et nous avons eu la chance de découvrir Kevin, un homme d’une grande intégrité. Il avait vu la série, dont les thèmes le touchaient. En tant que documentariste, il s’intéressait à bon nombre des sujets traités dans la presse quotidienne, et il était séduit par l’idée de les explorer aux États-Unis. »
Kevin Macdonald n’était pas intéressé par l’idée de simplement re-filmer le travail initial des créateurs de la mini-série. « Pour éviter ce piège, nous avons d’emblée choisi de changer radicalement les choses. Même si l’histoire de base reste la même, beaucoup d’éléments qui s’y rattachent sont différents. On ne doit jamais tenter de faire une copie de quelque chose qui était bon. Il faut réinventer, et c’est ce que nous nous sommes efforcés de faire. »
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Fiche technique
Réalisateur : Kevin Macdonald
Scénaristes : Matthew Michael Carnahan, Tony Gilroy et Billy Ray
D’après : la série de la Bbc
créée par : Paul Abbott
Directeur de la photographie : Rodrigo Prieto, Asc, Amc
Chef décorateur : Mark Friedberg
Chef monteuse : Justine Wrigh
Chef costumière : Jacqueline West
Compositeur : Alex Heffes
Distribution des rôles : Avy Kaufman, Csa
Ingénieur du son plateau : Mark Ulano, Cas
Régisseur d’extérieurs : Ernest Belding
Directeur artistique : Richard L. Johnson
Chef maquilleuse : Felicity Bowring
Chef coiffeuse : Kelvin R. Trahan
Producteurs : Andrew Hauptman, Tim Bevan et Eric Fellner
Producteurs exécutifs : Paul Abbott, Liza Chasin, Debra Hayward et E. Bennett Walsh
Administrateur de production : Bob Huberman
Textes : Pascale & Gilles Legardinier
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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de
remerciements à Rania Tadjine
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