* Twilight - chapitre 2 : Tentation de Chris Weitz (Snd)

Publié le par 67-ciné.gi-2009











 Twilight - chapitre 2 : tentation fantastique de Chris Weitz














avec :
Kristen Stewart, Christina Jastrzembska, Robert Pattinson, Billy Burke, Anna Kendrick, Michael Welch, Justin Chon, Christian Serratos, Taylor Lautner, Ashley Greene, Jackson Rathbone, Russell Roberts, Cam Gigandet, Michael Sheen, Jamie Campbell Bower, Christopher Heyerdahl, Peter Facinelli, Curtis Caravaggio, Daniel Cudmore, Charlie Bewley, Rachelle Lefevre, Elizabeth Reaser, Kellan Lutz, Nikki Reed, Chaske Spencer, Gil Birmingham, Graham Greene, Adrien Dorval, Michael Adamthwaite, Tyson Houseman, Kiowa Gordon, Alex Meraz, Bronson Pelletier, Edi Gathegi, Tinsel Korey, Corinna Russo, Maria Grazia Pompei, Roberto Marchetti, Alessandro Federico, Dakota Fanning, Justine Wachsberger, Cameron Bright et Noot Seear


durée : 2h10
sortie le 18 novembre 2009

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Synopsis
Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, ce sera comme si je n'avais jamais existé. Abandonnée par Edward, celui qu'elle aime passionnément, Bella ne s'en relève pas. Comment oublier son amour pour un vampire et revenir à une vie normale ? Pour combler son vide affectif, Bella court après le danger et prend des risques de plus en plus inconsidérés. Edward n'étant plus là pour la protéger, c'est Jacob, l'ami discret et indéfectible qui va la défendre et veiller sur elle. Mais peu à peu elle réalise l'ambigüité des sentiments qu'ils éprouvent l'un envers l'autre...


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Notes de production
Adapté du best-seller de Stephenie Meyer, Twilight Chapitre 1 : Fascination est sorti en salles début 2009 et s'est avéré un formidable succès commercial. Il s'agissait d'un vrai pari car le livre compte des millions de fans, particulièrement attentifs à la manière dont leurs héros préférés allaient être représentés. Le film, qui relate une histoire d'amour entre une lycéenne et un vampire, a engrangé plus de 70 millions de dollars le premier week-end de sa sortie aux Etats-Unis, et quelques 350 millions de dollars dans le monde. Du coup, l'adaptation du 2ème épisode, Twilight Chapitre 2 : Tentation, a été mise en chantier.
Wyck Godfrey, producteur des deux films, tenait absolument à ce que le deuxième épisode ne soit pas une suite banale. Tout comme dans le livre, la relation entre Bella Swan et Edward Cullen est mise à rude épreuve : le conflit ancestral entre la tribu des Quileute et les vampires est ravivé lorsque la rivalité entre Jacob Black, meilleur ami de Bella, et son amant, Edward, éclate.
"Le plus difficile, c'était de ne pas se répéter par rapport au premier épisode," explique
Wyck Godfrey. "A mesure que progresse l'intrigue, l'univers des personnages s'enrichit et il fallait qu'on puisse transposer cette évolution sur le plan visuel. Par ailleurs, on en apprend davantage sur la vie de Bella : elle découvre des choses qu'elle ignorait à propos des habitants de Forks, notamment en ce qui concerne les Quileute et Jacob. Comme, par exemple, que Jacob et ses copains se transforment en loups !"
"Bella comprend qu'elle vit dans un monde qui semble fantastique, mais où les vampires et les loups-garous existent vraiment," ajoute-t-il. "Au moment où elle se fait un nouvel ami qui lui redonne goût à la vie après la disparition d'Edward, elle se rend compte que lui non plus n'est pas comme les autres. Et comme les loups-garous n'existent que parce qu'il y a des vampires, Jacob n'existerait pas sans Edward. C'est tout l'objet du conflit entre Jacob et Edward, et Bella se retrouve prise en tenaille entre les deux."
Pour Godfrey, le nom de Chris Weitz s'est imposé naturellement car il a déjà porté à l'écran des œuvres littéraires avec talent, comme Pour un garçon et A la croisée des mondes : la Boussole d'or. "Chris est aussi à l'aise avec la réalisation de films fantastiques qui nécessitent des effets complexes, qu'avec les œuvres intimistes - et il sait très bien s'y prendre avec les jeunes comédiens," note-t-il. "Mais c'est parce qu'il a très bien cerné les livres de Stephenie Meyer et les personnages qu'il nous a semblé le candidat idéal pour réaliser Tentation."
"Il fallait absolument être à la hauteur des attentes des fans de la saga de Stephenie," dit-il encore. "On ne voulait surtout pas s'emparer de ses livres et les réinterpréter. Chris est tombé amoureux de ces livres et il a su comment les transposer à l'écran tout en les ancrant dans la réalité. C'était essentiel. Bien qu'il s'agisse de personnages fantastiques, on a constamment le sentiment que l'intrigue se déroule dans notre monde."
Alors qu'au départ il ne connaissait pas les livres, Chris Weitz n'a pas tardé à les adorer : "J'ai lu les bouquins," signale le réalisateur. "Et puis, je suis allé voir le premier épisode de la saga au cinéma, et j'ai été halluciné par la réaction et les émotions extraordinaires que provoquait le film chez les spectateurs. Quand je vais au cinéma, je cherche à me retrouver totalement plongé dans un univers, et c'est ce que j'ai cru possible avec Stephenie Meyer. C'est un peu différent de mes précédents films, mais cela fait aussi appel aux compétences les plus étranges que j'ai acquises au fil des années…"
Weitz a compris que sa principale responsabilité consistait à être fidèle aux livres. "Je me suis vraiment efforcé de transposer fidèlement l'univers de l'écrivain," dit-il. "Le premier volet a été un phénomène incroyable. Tout comme les livres d'ailleurs. Il m'a d'abord fallu prendre en considération l'attachement des fans pour le livre, puis pour le film. Du coup, on n'a pas cherché à réinventer l'univers."
Le réalisateur a régulièrement consulté l'écrivain, y compris sur des questions mineures. "Il s'intéressait aux moindres détails," se rappelle Stephenie Meyer. "Par exemple, il me demandait si tel ou tel personnage était censé porter des chaussures. Il vérifiait absolument tout. Il voulait être parfaitement fidèle au livre, et il a eu une attitude formidable à cet égard."
Chris Weitz a beaucoup apprécié de pouvoir collaborer avec l'auteur. "Sur Le Seigneur des Anneaux, personne ne pouvait demander à Tolkien ce qu'il pensait au moment où il a écrit le livre," remarque le réalisateur. "Moi, je pouvais envoyer des emails à Stephenie et lui poser des questions pratiques comme, par exemple, 'Est-ce que Jasper peut exercer ses pouvoirs sur Bella ?', et des questions plus métaphysiques. Cela m'a permis de m'assurer qu'on était parfaitement cohérents par rapport au livre."
Stephenie Meyer a apprécié la capacité de travail de Weitz. "Il est extrêmement attentif," signale-t-elle. "Il est très posé et, dans le même temps, il sait parfaitement ce qu'il veut. J'ai eu le sentiment que je pouvais vraiment lui faire confiance."
Pour Stephenie Meyer, l'écriture du deuxième volume s'est avérée très différente du premier. "C'est sans doute le livre le plus difficile que j'aie jamais écrit car, pour la première fois, j'étais certaine que des gens allaient me lire. Pour Twilight - Fascination, je n'écrivais que pour moi. Tout d'un coup, j'ai ressenti une pression. Et j'ai eu beaucoup de trac."
"Tentation ne correspondait pas forcément aux attentes des fans," poursuit-elle. "Le premier volet parlait du grand amour. La conséquence logique, surtout quand on est très jeune, c'est qu'on peut avoir le cœur brisé, et que plus on aime quelqu'un, plus c'est difficile à vivre."
"Edward considère qu'il protège Bella en mettant fin à leur relation," rapporte-t-elle. "Il ne soupçonne pas que leur séparation va lui briser le cœur et le torturer - ce que tous les spectateurs connaissent car il s'agit d'une expérience universelle. A la fin, chacun a beaucoup mieux compris à quel point il compte pour l'autre. Bella mûrit un peu, et Edward doit accepter le fait qu'il ne sait pas tout."
L'amitié entre Bella et Jacob Black - loup-garou et ennemi héréditaire des vampires - est également cruciale dans le film. "Les enjeux sont plus importants que dans le premier film," indique Chris Weitz. "Ce n'est plus seulement la vie de Bella qui est en jeu, mais celle d'Edward aussi. On découvre de nouveaux territoires de la saga, et tandis que cette saga s'enrichit, le film s'enrichit à son tour."
"Certes, on raconte une histoire surnaturelle de vampires et de loups-garous, mais au-delà, le film parle de sentiments humains profonds, comme l'amour, le désir, le manque, l'affection et l'amitié," reprend-il. "Comme le dit Bella dans Twilight - Fascination, ce n'est pas parce qu'Edward est un vampire qu'il lui fait peur, mais parce qu'elle l'aime éperdument. Dans le deuxième volet, un triangle amoureux se met en place auquel on peut facilement s'identifier."
L'écrivain se dit plus enthousiaste encore à l'idée de voir le deuxième épisode à l'écran que le premier. "Twilight - Fascination a jeté les bases de l'univers visuel," dit
Stephenie Meyer. "Désormais, on peut aller encore plus loin. Les acteurs se connaissent, ils se sont familiarisés avec leurs personnages, et ils sont très heureux de se retrouver. Le deuxième livre va beaucoup plus loin que le premier. Et puis, il y a beaucoup de nouveaux personnages. On va vraiment s'amuser. J'ai hâte de voir les loups se déchaîner, ainsi que le clan des Volturi."
Mais ce sont surtout les fans qui comptent pour la romancière. "Ce sont des personnages fictifs qui sont nés de mon imagination," souligne-t-elle. "Et les fans s'intéressent vraiment à eux. Que va-t-il se passer ? Que font-ils pour sortir le vendredi soir ? Dans quel institut Bella se fait-elle faire ses ongles ? Ils se soucient de tous ces petits détails. Quand les gens s'inquiètent autant pour vos personnages, cela vous va droit au cœur."


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Le tournage
Le tournage de Tentation a commencé en mars 2009 à Vancouver et s'est achevé à Montepulciano, vieille ville italienne fortifiée. Il est difficile de trouver deux décors plus différents l'un de l'autre : d'un côté, les nuits sombres et mystérieuses et les forêts vert émeraude de la Colombie britannique, de l'autre, les tons bruns et chauds de la Toscane.
"La lumière du nord-ouest du Pacifique donne des tonalités froides et diffuses," indique Chris Weitz. "Pour autant, on y trouve toute une gamme de couleurs que nous avons d'ailleurs utilisées. Les ombres jouent un rôle important, comme celles de la forêt de nuit."
"La lumière est très différente en Toscane", signale-t-il encore. "Elle est beaucoup plus chaude et solaire, et met en valeur les couleurs des costumes. L'architecture est, elle aussi, très particulière. Montepulciano est réputée pour son architecture qui date de la Renaissance, mais aussi pour ses vestiges du Moyen-Age."
Le chef décorateur David Brisbin a travaillé en étroite collaboration avec Weitz pour définir la palette de couleurs du film. "Chris avait des idées très précises," souligne David Brisbin. "Il voulait qu'on s'inspire de tableaux préraphaélites qui mettent en valeur des couleurs très vives dans des décors naturels."
"J'adore les grandes fresques comme Docteur Jivago et Barry Lyndon," rapporte Chris Weitz. "Je me suis souvenu du genre de tableaux qui pouvaient correspondre à l'univers visuel du film. Pour moi, il s'agissait de peintures de genre et des préraphaélites. On sent que le peintre a cherché à raconter une histoire et à exprimer des sentiments, comme l'amour, le manque, le désir et la détresse. Ces toiles ont été peintes à l'époque de Tennyson. Elles ont été composées avec une palette de couleurs vives qui correspondaient bien à l'univers du deuxième livre de la saga, mais qui n'avaient plus rien à voir avec le style du premier film."
Brisbin a un parcours digne d'un homme de la Renaissance. Grâce à une bourse, il part faire ses études en Asie, puis devient reporter pour la télévision et couvre la chute du régime de Marcos aux Philippines. Alors qu'il se destine d'abord à l'architecture, il fait ses armes auprès du grand architecte américain Robert Venturi.
"Au fond, il s'agit d'un film d'amour," remarque
David Brisbin. "Bien sûr, on y croise des vampires, mais c'est l'histoire d'amour qui compte. Pour moi, les décors doivent contribuer à raconter une histoire. Le plus important pour moi, c'est que l'environnement dans lequel jouent les acteurs corresponde à l'intrigue."
Dans le livre, les Volturi habitent à Volterra, en Toscane. "Le fait de tourner à Montepulciano plutôt qu'à Volterra a fait l'objet de longues discussions," observe le chef-décorateur. "Pour Chris, le plus important était la qualité des sites architecturaux. Montepulciano est une ville médiévale et la configuration de la grande place et de la mairie lui permettait d'y tourner un plan symétrique. Et c'est la raison pour laquelle nous avons fini par tourner là-bas."
Brisbin a pu s'inspirer des descriptions que fait l'écrivain de Volterra et du bastion des Volturi. "S'il y a bien un exemple de fiction qui semble conçue pour guider le travail d'un chef décorateur, c'est bien celle de Stephenie Meyer," poursuit-il. "Elle a imaginé un monde où l'architecture joue un rôle dans la narration."
"Les Volturi se réunissent dans une pièce circulaire qui semble tourbillonner," ajoute-t-il. "Il y a une canalisation d'évacuation au milieu pour que le sang puisse s'écouler lorsqu'un drame se produit. Elle a imaginé un couloir interminable que nous avons réussi à recréer grâce à l'infographie."
Le décorateur s'est librement inspiré de l'architecture toscane. "Sans se fonder sur un bâtiment en particulier, nous avons souvent utilisé les rayures vertes car on les retrouve dans le marbre des cathédrales et des églises de Toscane," rapporte-t-il. "Il y a une exubérance dans l'architecture du Moyen-âge et de la Renaissance en Toscane qui, par la suite, a donné lieu à un style beaucoup plus clinquant. Tout cela nous a beaucoup inspirés."
La chef costumière Tish Monaghan a été chargée d'imaginer des tenues sophistiquées et raffinées pour les Volturi qui sont censés avoir vécu plusieurs siècles. "Pour Chris, l'élégance de leurs costumes était le maître-mot," dit-elle
. "Nous nous sommes plongés dans les costumes du XVIIIème siècle et nous avons opté pour une forme de vêtement tout en longueur, qui date de 1790 environ."


"On voulait respecter la gamme de couleurs que David et Chris avaient choisies, mais celles-ci ont évolué entre le XVIIIème et le XXIème siècle," poursuit-elle. "Les personnages se rencontrent de nos jours, mais on les voit aussi au XVIIIème siècle sous forme de flash-backs. Pour la période contemporaine, on a souhaité qu'ils portent des tenues très sombres, sachant qu'Aro est le personnage le plus sombre d'entre eux car il incarne la toute-puissance. Pour les années 1790, c'est tout le contraire : Aro porte des couleurs très claires qui attirent le regard, tandis que les autres personnages ressemblent à ses courtisans."
Si l'univers des Volturi a été créé grâce à des procédés artisanaux, celui des loups-garous de la tribu des Quileute a été conçu grâce aux technologies de pointe. "L'utilisation de l'infographie nous a vraiment permis de créer certains personnages," indique le producteur Wyck Godfrey. "C'était la seule manière de donner vie aux énormes loups imaginés par Stephenie Meyer."
Weitz a fait appel à la superviseuse Effets visuels Susan McLeod avec qui il avait collaboré sur A la croisée des mondes : la Boussole d'or. "On s'était très bien entendus," déclare-t-elle. "Quand il m'a demandé si je voulais retravailler avec lui, je lui ai tout de suite donné mon accord. Les loups sont sans doute les personnages les plus séduisants du scénario."
Les loups du film ont été conçus par le studio Tippett, fondé par le maître des effets visuels, Phil Tippett. "Ce qui est génial, c'est que nous avons eu le privilège d'imaginer le style des loups tels qu'ils apparaîtront tout au long de la saga," signale
Susan McLeod. "On s'est efforcés de rester très fidèles au livre. Même s'ils sont décrits comme des loups-garous, ils ne correspondent pas au cliché du type à qui les poils commencent à pousser sur les mains et le visage. Leur transformation en loups est très élégante."
"Tous ceux qui ont lu le livre et qui sont pro-Jacob ont envie de savoir comment on s'y est pris," poursuit-elle. "Ce n'est pas de l'animation - ils ont l'air d'authentiques loups. On a commencé par entrer les paramètres physiques des acteurs dans l'ordinateur avant le tournage pour pouvoir les transformer en loups à mi-parcours du tournage."
    Ce processus de repérages s'est avéré très simple - en tout cas, pour les comédiens. "Je m'attendais à devoir enfiler une combinaison verte hérissée d'aiguilles," explique Alex Meraz qui campe Paul. "On m'a simplement demandé de monter sur une caisse, et puis une machine s'est approchée tout près de moi. Et c'était fini."
    "Sur l'écran de contrôle, j'ai aperçu une parfaite réplique de mon corps. Cela s'est passé à une vitesse vertigineuse. Cette transformation me fait penser à la cuisson du pop-corn. D'un seul coup, hop, et je me suis retrouvé en loup !
"
    Pour autant, l'équipe Effets visuels n'en était qu'à ses débuts. "Nous avons conçu les loups intégralement sur ordinateur," signale
Susan McLeod. "Nous avons commencé par élaborer un squelette doté d'articulations que l'on peut animer. Là-dessus, nous avons intégré des muscles qui peuvent être bandés. Puis, nous avons ajouté la peau et la fourrure. Il fallait qu'ils ressemblent à des loups et qu'ils se comportent comme tels, sans tomber dans l'anthropomorphisme."
    "Les techniciens de Tippet Studio se sont rendus dans une réserve de loups," dit-elle. "Ils les ont longuement filmés, et ont également mené des recherches poussées sur Internet. Les loups sont des animaux fascinants, et on a donc visionné ces images sans s'ennuyer une seconde."
Pour que les acteurs trouvent leurs marques pendant le tournage, le réalisateur a fait appel à des doublures de loups de toutes sortes. "Certains étaient d'authentiques animaux empaillés," note
Susan McLeod. "D'autres étaient des silhouettes en carton grandeur nature qui nous ont fourni des repères précis pour les plans. Ensuite, nous avons élaboré un modèle pour les animateurs qui leur a permis de positionner les loups dans le plan. On a aussi utilisé des peaux et des fourrures pour que les loups infographiques s'insèrent parfaitement dans le décor."
Si le premier épisode a été essentiellement tourné à Portland, dans l'Oregon, c'est Vancouver qui a servi de décor naturel à Tentation. "Je crois qu'il était primordial pour le studio et pour les fans qu'il y ait une parfaite correspondance entre ce moment de la vie de Bella et celui qu'ils ont découvert dans Twilight - Chapitre 1," observe le chef-décorateur. "S'agissant de sa maison, nous avons dû en reconstruire l'intérieur et l'extérieur et nous avons passé au crible les images et les décors du premier épisode."
Pour autant, l'équipe technique a dû adapter certains éléments de décors pour des raisons de narration. "Si vous êtes extrêmement attentif, vous noterez que dans la première maison il n'y a pas de porte-fenêtre," signale le chef-décorateur. "Mais dans le deuxième épisode, il y a une scène cruciale où Jacob bondit à travers la fenêtre. On a donc décidé d'adapter le décor pour les besoins de la narration."
La maison des Cullen présentait d'autres difficultés. "Dans le premier volet, on voit nettement l'extérieur de leur demeure," indique
David Brisbin. "On aperçoit la cage d'escalier, les pièces qui communiquent les unes avec les autres, la chambre d'Edward et la cuisine. Or, nous avons dû imaginer d'autres pièces de la maison qui devaient s'intégrer parfaitement à l'ensemble comme les pièces d'un puzzle."
Enfin, l'équipe du chef-décorateur a dû concevoir les deux maisons de la meute de loups. "La demeure de Jacob et celle d'Emily n'existaient pas dans Twilight - Chapitre 1," précise-t-il. "Nous nous sommes replongés dans le livre et nous avons longuement discuté pour savoir quelles libertés on pouvait prendre. Dans le roman, la maison de Jacob est rouge. Nous avons repéré un lieu génial, tout près de la forêt, qui sous-entendait que les loups rôdaient près des arbres."
Sauf que… la maison était verte.
"En menant des recherches, on a compris que, pour les fans, il était important que la maison de Jacob reste rouge," signale
David Brisbin. "Elle est rouge dans le livre, et il fallait qu'on respecte cette donnée de base. Du coup, on a fini par repeindre la maison en rouge."
La maison où habite Emily, petite amie de Sam Uley, a été conçue pour évoquer l'état d'esprit du personnage. "Chris estimait qu'Emily incarne le réconfort dans le monde des loups," ajoute
David Brisbin. "Les loups passent leur temps à courir dans tous les sens et à se transformer. Mais cette maison est comme leur lieu d'ancrage. Il nous fallait un décor situé à l'abri d'une forêt qui dégageait une atmosphère féminine et délicate."
"Le propriétaire de la maison où nous avons tourné l'a construite lorsqu'il avait 17 ans, et je crois que sa dimension bucolique provient du fait qu'elle a été bâtie par un garçon de 17 ans qui l'a conçue comme la cabane de ses rêves," poursuit le chef-décorateur. "Je crois qu'après l'avoir construite, il a épousé la femme avec laquelle il vit toujours aujourd'hui. Ils y ont donc habité pendant longtemps. Ils ont fini par déménager, mais ils ont eu toutes les peines du monde à le faire parce que c'est un endroit magique."
Le soin et la fidélité apportés à la transposition de l'univers imaginé par Stephenie Meyer a été la ligne directrice tout au long du tournage, comme le rappelle Chris Weitz. "Si vous avez aimé les personnages et l'histoire de Twilight - Chapitre 1, et si vous aimez le surnaturel, vous adorerez Tentation," conclut-il. "L'univers de la saga s'enrichit encore. En attendant le troisième volet : Hésitation."


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Fiche technique
Réalisateur : Chris Weitz
Scénario : Melissa Rosenberg
D'après le livre de : Stephenie Meyer
Casting : Joseph Middleton, C.S.A.
Musique : Alexandre Desplat
Superviseur musical : Alexandra Patsavas
Montage : Peter Lambert
Image : Javier Aguirresarobe
Costumes : Tish Monaghan
Décors : David Brisbin
Régisseur général : Bill Bannerman
1er assistant réalisateur : Mike Topoozian
2ème assistant réalisateur : Cindy Smith
Réalisateur 2ème équipe : Phil Neilson
Chef cascadeur : J.j. Makaro
Chorégraphe combats : Mike Desabrais
Coordinateur Effets visuels : Shelly Lloyd-James
Directrice de production : Barbara Kelly
Co-producteur : Bill Bannerman
Producteurs exécutifs : Marty Bowen, Greg Mooradian, Mark Morgan et Guy Oseary
Producteurs : Wyck Godfrey et Karen Rosenfelt

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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de


remerciements à
Olivier Lebraud
logos, textes & photos © www.snd-films.com

Publié dans PRÉSENTATIONS

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