* Cinéman

Publié le par 67-ciné.gi-2009











Cinéman comédie de Yann Moix
















avec :
Franck Dubosc, Lucy Gordon, Pierre François Martin-Laval, Pierre Richard, Olivier Mag, Anne Marivin, Jean-Christophe Bouvet, Michel Galabru, Marisa Berenson, Olivier Dazat, Jean-Michel Balthazar, Shalimar Debru, Gio Iera, Thomas Desmarez, Julien Enthoven, Sandra Truong, Sylvain Dall'Arche, Laurent Van Der Rest et Victoria Bedos


durée : 1h30
sortie le 28 octobre 2009

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Synopsis
Professeur de mathématiques à Montreuil-sous-Bois, Régis Deloux a soudain le pouvoir de voyager dans les films où il rencontrera enfin la femme de ses rêves.


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Entretien Yann Moix, réalisateur et scénariste
- : « Cinéman s’inscrit dans la continuité de Podium, peut-être même en franchissant une étape supplémentaire. Le premier raconte l’histoire d’un homme qui se prend pour quelqu’un d’autre. Le deuxième raconte l’histoire d’un homme qui devient beaucoup d’autres… »

Yann Moix : « Cinéman est effectivement pour moi la suite de Podium. Dans Podium, c’est un homme qui est obligé de se déguiser pour être heureux, et là, c’est un homme qui est obligé d’aller dans les films, dans l’imaginaire, pour être heureux, pour retrouver la femme dont il est tombé amoureux. »

- : « C’est en tout cas l’occasion pour vous de témoigner de votre passion pour le cinéma, à la fois pour les films, tous genres confondus, et pour la puissance d’évocation qu’il représente… »

Yann Moix : « C’est une comédie d’amour. D’amour tout court. Et d’amour du cinéma par la même occasion. De tout le cinéma. Je voulais voir si on pouvait faire une comédie en mélangeant tous ces univers qui nous ont marqués, qui habitent notre imaginaire, qui font partie de nous aujourd’hui. C’est vrai que j’aime tous les genres de cinéma. Je suis très éclectique et un peu boulimique aussi : je peux, pendant une semaine, ne regarder que les films de Rossellini et la semaine suivante me faire tout Louis de Funès ! Bien sûr, certains sont des chefs-d’oeuvre et d’autres des nanars. Il n’empêche qu’on peut les aimer autant sinon de la même manière, c’est juste le plaisir qui est de nature différente. Dans Cinéman, ça m’amusait justement de faire traverser à Franck Dubosc presque tous les genres de cinéma, et des films aussi différents que Barry Lyndon et Zorro, sans trier, comme s’il n’y avait pas de hiérarchie. »

- : « Et tout de suite, vous avez pensé à en faire une comédie ? »

Yann Moix : « Oui. Dans la comédie, j’aime la manière dont on peut jouer avec les dialogues, cette jubilation à se sentir libre dans des scènes de décalage, parce que l’humour ce n’est pas seulement des dialogues. La comédie naît du contraste entre une réalité et ce que pense le personnage de cette réalité-là. Quand quelqu’un pense qu’il est connu alors qu’il ne l’est pas du tout comme dans Podium. Quand quelqu’un pense qu’il est un héros alors que c’est un homme comme dans Cinéman. »

- : « Y a-t-il eu un déclic qui vous a donné l’idée de Cinéman ? »

Yann Moix : « Le vrai déclencheur de Cinéman, c’est Sherlock Holmes Junior de Buster Keaton. A un moment, dans ce film, Buster Keaton qui est projectionniste, commence à s’assoupir et en s’assoupissant il rêve qu’il entre dans le film. J’ai trouvé que c’était une idée géniale. Le film date de 1920, elle n’est donc pas très originale, l’idée ! Mais je me suis dit que ce serait marrant que quelqu’un trouve la femme de sa vie au seul endroit où il est impossible de la trouver : au cinéma, dans les films. En fait, ce n’est pas tout à fait exact : au cinéma, on la trouve tout le temps, la femme de sa vie, sauf qu’on ne peut pas l’approcher, ni la toucher… Là, au contraire, j’ai voulu que Cinéman puisse l’approcher, la toucher, lui parler, en devenant un personnage des films dans lesquels elle joue… C’est donc l’inverse de La Rose pourpre du Caire de Woody Allen où les personnages descendaient de l’écran pour rejoindre la vraie vie. Lorsqu’on est vraiment amoureux, on entre dans l’univers de quelqu’un d’autre. Du coup, non seulement on regarde le monde différemment mais on se voit aussi tel qu’on ne s’est jamais vu. L’amour, ce n’est pas seulement connaître quelqu’un d’autre, c’est se connaître soi-même grâce à l’univers de quelqu’un d’autre. C’est ce qui arrive à Cinéman. Le cinéma lui permet d’être amoureux mais on peut aussi considérer que l’amour lui permet d’aimer le cinéma… »

- : « Vous avez signé le scénario avec Olivier Dazat. Comment s’est passée votre collaboration ? »

Yann Moix : « En fait, Olivier n’est arrivé que dans un deuxième temps. J’ai fait comme j’avais fait pour Podium. J’ai d’abord écrit un roman – de 400 pages ! – mais celui-là, à la différence de Podium, je ne le publierai jamais. Puis, à l’intérieur de ce roman, je suis allé chercher les éléments avec lesquels je pouvais construire un scénario. Et c’est là qu’Olivier est intervenu. Pour m’aider à faire le tri. C’est un processus un peu long, mais je ne sais pas faire autrement. De la même manière que, sur le tournage, j’ai beaucoup de mal à ne pas changer les trois quarts des dialogues. C’est comme si, les connaissant déjà, je les trouvais usés. J’ai besoin d’en avoir des tous neufs à me mettre sous la dent pour pouvoir tourner. »


- : « Quel est, selon vous, le meilleur atout de Franck Dubosc ? »

Yann Moix : « Franck est arrivé en me disant : J’ai adoré Podium, tu fais ce que tu veux avec moi. Considère-moi comme de la pâte à modeler Totale humilité ! Non seulement, il ne m’a posé aucun problème du début à la fin (pas un caprice, pas une crise de nerfs, rien !), mais c’est un incroyable bosseur, ambitieux et exigeant. Et un type humainement très attachant. Il a beaucoup de talent mais ne se repose pas dessus. Il a l’humilité de savoir qu’il peut progresser, progresser, et progresser encore. Il a regardé les films en boucle. Barry Lyndon, aujourd’hui, il le connaît mieux que tout le monde. Et je ne parle pas de L’Aurore de Murnau ! Il a travaillé de manière incroyable les expressions d’Errol Flynn dans Robin des bois. Quand on regarde de près, c’est fou ce qu’il a fait. Il a même les petits mouvements de lèvres de Fairbanks sur le tapis volant à la fin. Peu de gens, peut-être, le remarqueront, mais c’est génial de l’avoir fait. »

- : « Franck Dubosc dit que vous avez mis au point un système pour le diriger en inventant plusieurs niveaux de Dubosc »

Yann Moix : « Oui, c’est vrai. Et c’est impressionnant à quel point il peut être précis. J’ai trouvé un système de manettes mentales. Je lui ai dit : On va inventer une échelle avec dix échelons de dubosquisation. Au niveau 0, tu es mort et au niveau 10, c’est ce que tu fais dans tes spectacles. Nous, on ne dépassera jamais les niveaux 5 ou 6. » Selon les scènes, je lui disais donc niveau 3 ou niveau 4, et ce qui est fou, c’est qu’entre le niveau 3 et le niveau 4 il y avait une vraie différence. Incroyable. »

- : « Pourquoi avez-vous décidé de lui faire porter des lentilles foncées lorsqu’il est dans la vraie vie ? »

Yann Moix : « Au départ, c’était… pour faire oublier Dubosc ! Mais très vite, je me suis dit que ce n’était pas une bonne idée et qu’il valait mieux justement jouer avec. Alors, on a inventé ce petit gimmick où ses yeux changent de couleur et redeviennent bleus lorsqu’il arrive dans les films. En plus, ça fait super-héros ! »

- : « Au moment de l’écriture, était-ce évident, pour vous, de choisir les films dans lesquels vous alliez faire intervenir Cinéman ? »

Yann Moix : « Ce n’était pas si compliqué parce que je me suis aperçu qu’en fait les grands films universels, ce sont des genres : Tarzan, ce n’est pas qu’un film, c’est un genre. Comme le western spaghetti. Et même Kubrick, c’est un genre en soi ! Il y a quand même deux Kubrick dans le film : Barry Lyndon et Orange mécanique. Et puis, il y avait des films auxquels je tenais comme Monte là-dessus avec Harold Lloyd et L’Aurore de Murnau. Ou encore Les Duellistes et Taxi Driver … Le plus passionnant a été de trouver un fil rouge, une continuité, de mélanger, et dans une comédie qui plus est, tous ces univers qui n’ont rien à voir. C’est ce pari-là aussi qui était excitant. Ce que j’ai voulu faire, c’est une comédie hommage au cinéma mais un film populaire plus que cinéphile. Je me suis autant inspiré de Murnau que des petites annonces d’Elie Semoun et Franck Dubosc. »

- : « Pensez-vous qu’on puisse mettre tous les films sur le même plan ? »

Yann Moix : « Non, bien sûr. Mais il y a un film pour chaque moment et une variété infinie de plaisirs et d’émotions. En plus, il faut comparer ce qui comparable. Je n’ai jamais compris qu’on dise par exemple Florent Pagny c’est nul ! et qu’on rajoute en général : Schubert, c’est tellement mieux. C’est de la malhonnêteté intellectuelle pure. On peut comparer Florent Pagny à Claude François ou à Pascal Obispo et décider quel est le meilleur des trois, mais si on commence à faire entrer Wagner, Schubert ou Miles Davis dans la ronde, on rend tous les raisonnements impossibles. Encore une fois, on peut aimer Louis de Funès et Murnau, comme on peut aimer Jean-Sébastien Bach et Michel Delpech. C’est pour ça que je me sens bien à la Cinémathèque, où il n’y a pas de hiérarchie. J’ai bien vu les rats de cinémathèque à Bercy qui sont devenus mes amis. Ils aiment tous les genres de films, il peuvent passer toute la journée d’un film à l’autre et voir à 14h un film réalisé par le fils de Rossellini et à 16h un film porno des années 70. »


- : « Vous parlez de la Cinémathèque, vous avez revu certains films avant de réaliser Cinéman ? »

Yann Moix : « J’ai passé des années à la Cinémathèque, regardant quasiment tout ce qui y était programmé. C’était une drogue. Un truc de dingue ! Au-delà du plaisir, immense, la leçon que j’ai retirée c’est qu’au cinéma tout, absolument tout, est possible. Il n’y a pas de règle. Ou en tout cas, ce qui est la règle pour l’un ne l’est pas pour l’autre. »

- : « Qu’est-ce qui vous a donné le plus de plaisir à tourner ? Harold Lloyd, Robin des Bois, Barry Lyndon, Orange mécanique »

Yann Moix : « Les scènes d’Harold Lloyd, même si les conditions de tournage – en Belgique par moins quinze degrés ! – étaient difficiles, j’ai adoré les faire. Mais je crois que celle que j’ai préféré tourner, c’est la scène de L’Aurore. Je l’adore. Robin des bois, je l’avais rêvé tout en technicolor, avec le soleil et différentes profondeurs de champ, à l’image du Robin des bois d’Errol Flynn où le technicolor était offert par la nature ellemême. Finalement j’ai eu de la pluie, et pas de feuilles sur les arbres, et tout le monde me dit : « C’est vraiment bien ! C’est exactement comme dans le film avec Kévin Costner ! » Du coup, c’est un double hommage ! En même temps, tourner des scènes comme ça, c’est tellement particulier. D’autant que je ne voulais pas faire de plagiats mais être entre l’hommage et la parodie. Avec des films comme Orange mécanique ou Barry Lyndon, vous ne prenez pas beaucoup de plaisir – même si pour le chef op’ et les techniciens c’est un défi très excitant - parce que vous êtes quand même littéralement écrasé par ceux qui les ont fait « en vrai ». Vous vous dites : « Là, je touche quand même à des choses qui…», vous n’êtes pas tout à fait sûr de votre coup, vous avez beau adorer Barry Lyndon, le connaître plan par plan, il a beau être un de vos films préférés de tous les temps, vous êtes obligé à un moment de donner des signes que vous ne vous prenez pas du tout au sérieux. Mais quand on voit Franck Dubosc arriver, c’est bon ! On est rassuré ! On comprend que nous sommes dans la parodie. On a le droit de s’amuser avec un chef-d’oeuvre, on peut faire des moustaches à la Joconde. Voilà, c’est ça, je me suis amusé à faire des moustaches à la Joconde. Mon but c’est de faire rire un maximum de gens. Ce n’est pas un cinéma qui se prend au sérieux, du tout ! Cinéman est un film réalisé avec un soin infini, mais c’est un film populaire. »

- : « Vous avez délibérément choisi de styliser la réalité, de la rendre aussi cinématographique que les films que traverse Cinéman. »

Yann Moix : « J’ai adoré faire ces scènes où Franck Dubosc est prof de maths. Si j’ai voulu les traiter de cette manière, c’est d’abord parce que j’aime bien ce côté un peu coloré. C’est d’ailleurs une sorte de fil conducteur avec Podium qui était très stylisé lui aussi. Je trouvais que le contraste entre la réalité hyper-réaliste et le cinéma très coloré, très cinéma, c’était un peu attendu et convenu, et puis, enfin, je me disais que c’était une petite rampe de lancement pour faire accepter l’idée qu’il pouvait aller dans le cinéma. Puisqu’il était déjà dans un univers un peu spécial, tout pouvait être possible dans ce monde-là… »

- : « Comment avez-vous choisi Lucy Gordon pour jouer la femme de rêve de Cinéman ? »

Yann Moix : « Je cherchais une actrice qui incarne l’idée du cinéma. Lucy était belle à tomber. Un vrai rêve de cinéma. La caméra l’aimait infiniment. Elle prenait la lumière d’une manière incroyable. C’était une princesse idéale de cinéma. Quand on la voit sur un écran, on a le sentiment – et d’ailleurs hélas, maintenant c’est le cas … - qu’elle n’habite que dans le cinéma. Sa mort m’a bouleversé. »

- : « Aux côtés de Franck Dubosc et de Lucy Gordon, on retrouve Anne Marivin qui était déjà dans Podium »

Yann Moix : « Anne, je l’adore. C’est une vraie actrice de comédie, ce qui n’est pas si courant. Quand elle est dans une comédie, on se sent bien. Elle dégage quelque chose de tonique, de sympathique, de complice, de chaleureux. Tout le monde va croire que je l’ai engagée à la suite du triomphe de Bienvenue chez les Ch’tis, mais d’abord je l’avais fait jouer dans Podium et puis je l’ai engagée pour Cinéman avant. C’est comme pour Michel Galabru. Aujourd’hui, personne ne va me croire si je dis que j’y ai pensé avant sa scène mémorable dans Les Ch’tis. Et pourtant, c’est vrai. Alors, disons, que dans Cinéman, je rends aussi hommage aux Ch’tis à travers Galabru ! »

- : « Et Pierre Richard à qui vous faites jouer son propre rôle… »

Yann Moix : « Ah, je suis fan depuis toujours. Il a une telle poésie… Dans la vraie vie, il pourrait être Cinéman. Quand je suis allé chez lui, il a trébuché, il s’est cogné, il a renversé un café ! Il est vraiment le pivot entre la réalité et le cinéma. Il pourrait habiter dans le cinéma. D’ailleurs, il l’habite puisque son personnage de cinéma est en réalité proche de ce qu’il est et inversement. C’est un acteur burlesque magnifique. Je ne renie rien de tous les films comiques que j’ai aimés, je ne renie pas les années 70-80 que j’ai adorées et j’ai toujours aimé Pierre Richard et Michel Galabru sans la moindre réserve. Et j’aime cette idée de les avoir fait coexister au même générique que Marisa Berenson ! Peut-être qu’on dira un jour : Ah oui, le Barry Lyndon avec Marisa Berenson, Franck Dubosc et Michel Galabru ! Cette idée, improbable, me fait beaucoup rire… »

- : « Il y a aussi PEF… »

Yann Moix : « PEF, je lui avais demandé de venir me voir pour un rôle qui a finalement disparu dans le scénario. Il m’a dit : Je peux tout faire sauf les rôles de méchants. Je lui ai donc aussitôt donné le rôle du méchant ! PEF m’amuse beaucoup et j’aime bien l’idée qu’on ne le reconnaisse pas tout de suite. »

- : « Quel est, selon vous, votre meilleur atout de metteur en scène ? »

Yann Moix : « La direction d’acteurs. J’ai le sentiment de les comprendre, d’avoir avec eux de vrais échanges. On se voit tout le temps, on discute sans arrêt. C’est comme si le temps d’un tournage, on devenait de vrais amis. Après, bien sûr, chacun reprend sa vie… J’arrive vraiment à les manipuler. J’ai l’impression de faire une sorte de best of de tout ce qu’ils peuvent faire et même de les pousser plus loin, ailleurs, différemment… »

- : « Cinéman préfère finalement rester dans le cinéma que dans la vraie vie… »

Yann Moix : « Oui, à la fin, il reste sur le tapis volant, il reste dans le cinéma plutôt que de revenir dans le réel, sauf pour quelques petites incursions. Il renonce à ce qu’on appelle la vraie vie. Vous imaginez la fuite du réel que ça représente… Je voulais qu’il reste dans le cinéma. Moi, je n’ai jamais envie de revenir dans le réel. Woody Allen a dit que s’il faisait autant de films, c’est parce qu’il ne supportait pas la réalité. Je le comprends tellement bien. »

- : « Vous pensez donc comme Cinéman que le cinéma est plus beau que la vie ? »

Yann Moix : « Bien sûr. Je le pense vraiment ! Quoique… la vie nous permet de faire des films et d’aller au cinéma ! Mais le cinéma m’a toujours permis de m’oublier dans des moments particulièrement éprouvants. Il y a dans le cinéma quelque chose qui nettoie de ses chagrins qui n’a pas d’équivalent. Quelque chose de très, très fort. Entre aller en Italie et aller voir un film de Rossellini, de Fellini ou de Dino Risi, la différence est mince. Ça me dépayse autant qu’un voyage à Rome. »


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Fiche technique
Réalisateur : Yann Moix
Scénario : Yann Moix et Olivier Dazat
Directeur de la photographie : Jérôme Almeras et Rémy Chevrin
1er assistant réalisateur : Alain Olivieri et Mathieu Schiffman
Scripte : Patrick Aubree
Régie : Marianne Lambert, Nicolas Borowsky et Roger Shins
Chef opérateur son : Michel Casang
Mixage : François-Joseph Hors
Monteur son : Alexandre Widmer
Costumes : Anaïs Romand
Maquillage : Didier Lavergne
Coiffure : Jean Max Guérin
Décors : Emmanuelle Duplay
Montage : Marco Cavé, André Billaud et Philippe Bourgueil
Musique : Julien Baer
Directeur de production : Aude Cathelin
Producteur : Abel Nahmias (Saj)
Coproducteur : Scope Pictures
Producteur associé : Lorette Productions
Une coproduction : Saj, Scope Pictures et Tf1 Films Production
avec la participation de : Canal +
en association avec : Banque Populaire Images 8
Avec la participation de : la Région Wallonne
Avec la participation du : Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique

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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de
remerciements à
Claire Cortes
logos & textes © www.pathedistribution.com
photos © Nathalie Eno / Saj

Publié dans PRÉSENTATIONS

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