* Démineurs

Publié le 21 septembre 2009 par 67-ciné.gi-2009

Démineurs drame de Kathryn Bigelow

avec :
Jeremy Renner, Anthony Mackie, Brian Geraghty, Guy Pearce, Ralph Fiennes, David Morse, Evangeline Lilly, Christian Camargo, Suhail Al-Dabbach, Christopher Sayegh, Abil Koni, Sam Spruell, Sam Redford, Feisal Sadoun, Barrie Rice, Imad Daoudi, Erin Gann, Justin Campbell, Malcolm Barrett et Kristoffer Winter

durée : 2h04
sortie le 23 septembre 2009

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Synopsis
Si la guerre est un enfer, pourquoi tant d’hommes se battent-ils ? A une époque où les soldats ne sont plus des conscrits, mais des engagés volontaires, les combats en attirent plus d’un, et peuvent même créer une véritable addiction.
Bagdad, de nos jours. Le sergent-chef James, spécialiste du déminage en zone de combat, prend la tête d’une unité d’hommes ultra-entraînés au désamorçage d’explosifs. Mais ses méthodes surprennent deux de ses soldats, Sanborn et Eldridge, lorsqu’il les précipite dans un jeu mortel de guérilla urbaine, sans se soucier de leur sécurité. James se comporte comme si la mort ne lui faisait pas peur. La ville plonge dans le chaos. Ses subordonnés tentent de raisonner James, grisé par le danger. Sa vraie nature se révèle alors, et ses hommes en seront marqués à jamais…

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Note d’intention de la réalisatrice

Kathryn Bigelow : « La peur a mauvaise réputation, mais je pense que ce n’est pas justifié. La peur permet de clarifier les choses car elle vous oblige à vous focaliser sur ce qui est important, en laissant de côté ce qui est accessoire. Lorsque Mark Boal, le scénariste, est rentré d’un reportage en Irak, il m’a parlé de ces soldats qui désamorcent des bombes en pleine zone de combat – ce qui, de toute évidence, est une mission réservée aux hommes les plus qualifiés qui s’en acquittent au péril de leur vie. Quand il m’a raconté qu’ils étaient totalement exposés et qu’ils n’utilisaient rien d’autre que des pinces pour désamorcer une bombe suffisamment puissante pour faire des victimes à 300 mètres à la ronde, j’ai été sonnée. Lorsque j’ai découvert que ces hommes se portent volontaires pour ce type de mission extrêmement dangereuse, et qu’ils y prennent tellement goût qu’ils ne pourraient pas concevoir de faire autre chose, j’ai compris que je tenais là le sujet de mon nouveau film. »

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Kathryn Bigelow Réalisatrice, productrice
Kathryn Bigelow est une cinéaste audacieuse et douée qui a su repousser les limites des films de femme, notait la revue professionnelle Variety. Elle s’est ainsi imposée comme l’une des réalisatrices les plus inventives d’Hollywood.
En 1985, Bigelow coécrit et réalise Aux frontières de l’aube, salué comme un film d’horreur poétique. Comme toujours, le style visuel de la cinéaste suscite l’admiration de la critique qui y voit une vision onirique, passionnée et terrifiante du monde de la nuit qui se révèle à la fois séduisante et dévastatrice. Suite à la sortie du film, le Museum of Modern Art a rendu hommage à Bigelow en lui consacrant une rétrospective.
En 1991, elle réalise Point Break Extrême limite, avec Keanu Reeves et Patrick Swayze. Produit par James Cameron, le film s’intéresse au conflit psychologique entre deux jeunes hommes et à ses conséquences extrêmes. Pour The Chicago Tribune, le film témoigne d’un talent unique et d’un regard de cinéaste visionnaire. Le journal poursuit : Bigelow suscite des émotions brutes et fortes. Sa sensualité fait merveille.
Quand Strange Days est sorti en 1995, le critique Roger Ebert a qualifié le film d’exploit technique. La réalisatrice y explore les perspectives inquiétantes de la réalité virtuelle et de la révolution informatique du nouveau millénaire. Pour Janet Maslin du New York Times, Bigelow témoigne d’un talent hallucinant et d’un sens du rythme extraordinaire. Son film est à la fois dérangeant et haletant. Sur un scénario coécrit par James Cameron, Strange Days est interprété par Ralph Fiennes, Angela Bassett et Juliette Lewis.

Tiré du best-seller d’Anita Shreve, Le Poids de l’eau, avec Sean Penn, Sarah Polley, Catherine McCormack et Elizabeth Hurley, a été sélectionné au 25ème festival du film de Toronto et été salué par la critique. Pour le magazine Variety, il s’agit du film de Bigelow le plus ambitieux et le plus personnel. La réalisatrice a su créer une atmosphère lourde de menace et d’angoisse.
A la sortie de K-19 : le piège des profondeurs, le New York Times a estimé que Bigelow était l’une des réalisatrices les plus douées de sa génération. Interprété par Harrison Ford, Liam Neeson et Peter Saarsgard, le film a été ovationné par la critique en 2002. Tiré d’une histoire vraie, K-19 : le piège des profondeurs s’attache à l’équipage d’un sous-marin soviétique qui a risqué sa vie pour éviter une catastrophe nucléaire. Pour Roger Ebert, la cinéaste brille par sa maîtrise de la mise en scène. CNN ajoutait : K-19 raconte une histoire de courage, de patriotisme et d’honneur – qui est totalement universelle.
Repoussant les limites du genre, Bigelow n’a pas hésité à faire de soldats soviétiques, en pleine guerre froide, les héros d’une grosse production hollywoodienne. Pour Katryn Bigelow la réalisatrice, il était important de raconter ce chapitre oublié de l’histoire. « Par moments, je me prends à espérer que K-19 nous permettra, à nous Américains, de revoir nos préjugés idéologiques qui ont influencé notre point de vue sur la culture russe. Je repense alors aux choses déconcertantes que j’ai vues en Russie, et surtout aux gens que j’y ai rencontrés – nos anciens ennemis dont nous pourrions aujourd’hui, après tant d’années, reconnaître l’immense courage. »

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Fiche technique
Réalisatrice : Kathryn Bigelow
Scénario : Mark Boal
Image : Barry Ackroyd, Bsc
Décors : Karl Júlíusson
Montage : Bob Murawski et Chris Innis
Costumes : George Little
Musique : Marco Beltrami et Buck Sanders
Superviseur musical : John Bissell
Son : Paul N.J. Ottosson
Casting : Mark Bennett
Producteurs : Kathryn Bigelow, Mark Boal, Nicolas Chartier et Greg Shapiro
Une production : Voltage Pictures, First Light et Kingsgate Films
Producteur exécutif : Tony Mark

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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de

remerciements à Olivier Lebraud