* Good morning England

Good morning England comédie de Richard Curtis




avec :
Michael Hadley, Charlie Rowe, Lucy Fleming, Philip Seymour Hoffman, Tom Sturridge, Ian Mercer, Bill Nighy, Will Adamsdale, Tom Brooke, Rhys Darby, Nick Frost, Katherine Parkinson, Chris O’dowd, Ike Hamilton, Stephen Moore, Kenneth Branagh, Michael Thomas, Bo Poraj, Sinead Matthews, Tom Wisdom, Gemma Arterton, Jack Davenport, Ralph Brown, Rhys Ifans, Talulah Riley, Olegar Fedoro, Duncan Foster, January Jones, Emma Thompson, Amanda Fairbank-Hynes, Francesca Longrigg, Poppy Delevingne, Sarah Forster, Ocean Moon, Tuuli Shipster, David Sterne, Olivia Llewellyn, William Ilkley, Edward Hancock, Katie Lyons, Kirsty Mather, Lana Davidson, Tomas Andrisiunas, Gudmundur Audunsson et Kris Gummerus
durée : 2h15
sortie le 6 mai 2009
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Synopsis
Carl vient de se faire renvoyer du lycée, et sa mère a décidé qu’il irait réfléchir à son avenir auprès de son parrain, Quentin. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord peuplé d’un équipage éclectique de DJ’s rock and roll. À leur tête se trouve le Comte, un Américain exubérant, véritable dieu des ondes en synergie totale avec la musique. À ses côtés, ses fidèles animateurs : Dave, ironique, intelligent et d’un humour acéré ; l’adorable Simon, qui cherche l’amour ; l’énigmatique Midnight Mark, séduisant et silencieux ; Wee Small Hours Bob, le DJ des petites heures du matin, accro à la musique folk et à la drogue, Thick Kevin, qui possède l’intelligence la plus microscopique du monde ; On-the-Hour John, le chroniqueur des actualités, et Angus The Nut Nutsford, qui est sans doute l’homme le plus agaçant d’Angleterre...
La vie en mer du Nord est riche en événements. Simon va rencontrer la femme de ses rêves, Elenore, et se marier sur le bateau... mais sa nouvelle épouse le quitte dès le lendemain. Gavin revient de sa tournée de découverte des drogues en Amérique pour reprendre sa position de plus grand DJ de Grande-Bretagne, et affronte le Comte. Et Carl découvre le beau sexe, et qui est son vrai père.
Entre-temps, les stations pirates sont entrées dans le collimateur du ministre Dormandy, qui veut réduire ces rebelles au silence. À une époque où un pouvoir vieillissant étouffe tout ce qui ressemble à l’exubérance de la jeunesse, Dormandy saisit sa chance de marquer un point en politique et fait voter une loi pour déclarer les pirates illégaux et supprimer une fois pour toutes leur déplorable influence sur le pays.
Sa démarche va déclencher une véritable tempête en haute mer. Afin de sauver leur Radio Rock adorée et leurs héros, d’innombrables fans vont s’allier et organiser un sauvetage en mer digne d’une opération militaire... Certaines choses peuvent avoir une fin, mais le rock and roll, lui, ne mourra jamais.

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Le bateau rock, la genèse du film
Au milieu des années 90, Richard Curtis écrivait Quatre mariages et un enterrement, une histoire très amusante et remarquablement sentie sur les moments forts de la vie et de l’amitié. En 1999, il a signé une merveilleuse histoire d’amour commençant dans une petite librairie de Londres, Coup de foudre à Notting Hill. Deux ans plus tard, il contribuait à adapter un best-seller, l’histoire d’une jeune femme accro à l’amour et au tabac, avec Le journal de Bridget Jones. En 2003, il écrivait et passait pour la première fois derrière la caméra pour réaliser un film choral qui explorait l’amour sous toutes ses formes avec Love actually. Tous ces films ont été d’énormes succès.
Cette fois, Richard Curtis nous offre sa comédie la plus personnelle, en écrivant et réalisant l’histoire d’une bande de disc-jockeys rebelles fous de rock et de liberté, qui ont captivé des millions d’auditeurs britanniques dans les années 60. Ils faisaient écouter aux gens la musique qui a défini toute une génération et s’est dressée contre un gouvernement qui, inexplicablement, préférait le jazz... Bienvenue à bord d’un bateau vraiment pas comme les autres ! Après le succès mondial de sa première réalisation, Love actually, Richard Curtis s’est interrogé sur son projet suivant. Il s’est alors mis à repenser à ses souvenirs d’enfance, lorsqu’il écoutait tard le soir des radios pirates qui émettaient depuis des bateaux et de plates-formes maritimes ancrées juste au-delà des eaux territoriales britanniques, à la fin des années 60. Ces stations de radio firent découvrir à un auditoire aussi nombreux qu’enthousiaste des groupes comme les Beatles, les Rolling Stones et les Kinks, et des chanteurs et musiciens tels que Jimmy Hendrix, Dusty Springfield, Janis Joplin et Aretha Franklin. Le gouvernement britannique fit de son mieux pour empêcher ces transmissions illégales qui arrivaient depuis la haute mer jusque dans les foyers de millions de Britanniques qui adoraient ce qu’ils entendaient.

La passion de Richard Curtis pour la musique de cette époque était déjà une évidence dans Love actually, où l’on pouvait entendre les chansons de Joni Mitchell, Darlene Love, Paul Anka et de John Lennon et Paul McCartney. Il lui sembla donc tout naturel que son deuxième film comme réalisateur se nourrisse de son amour pour cette musique. Il décida d’écrire une histoire se déroulant sur un bateau pirate et de l’illustrer par ses chansons préférées.
Richard Curtis raconte : «Tous ceux de ma génération partagent le même souvenir. On se mettait au lit le soir, on plaçait un transistor sous l’oreiller, on l’allumait et alors, cette formidable musique nous envahissait les oreilles, cette musique qu’on ne pouvait entendre nulle part ailleurs. Et nos parents nous criaient "éteins la lumière, c’est l’heure de dormir !" C’était l’une des choses qui faisaient que j’aimais le plus la pop music, cet agréable sentiment d’être dans l’illégalité en l’écoutant... »
Inspiré par le film culte de Robert Altman M.A.S.H et par le novateur American college de John Landis, Richard Curtis a souhaité retrouver l’essence de ces comédies. M.A.S.H, par sa simplicité, son absence de formalisme dans sa structure, et American college, avec ses plaisanteries et ses répliques insolentes, partageaient cet esprit de camaraderie masculine et de situations comiques qu’il imaginait sur ces bateaux évoluant au large. Richard Curtis explique : « J’ai commencé à écrire quelques scènes sur des situations qui me semblaient pouvoir partir en vrille quand on se trouve sur un bateau avec plein de types à bord. On se demande tout de suite quel genre de relation ils ont avec les filles, s’il en vient de temps à autre à bord... Qu’est-ce qui se passe si l’un d’eux veut avoir une petite amie ? Comment faire pour en rencontrer une ? »
En partant de toutes ces questions, de ses souvenirs et en passant beaucoup de temps sur son ordinateur, il a écrit une histoire de passage à l’âge adulte centrée sur Carl, un jeune homme de 18 ans qui a été renvoyé de son école et part vivre avec son parrain, Quentin, sur un bateau hors-la-loi en mer du Nord. Ce jeune homme encore puceau cherche des réponses aux grandes et aux petites questions de la vie, et sa mère, une femme non conformiste, pense qu’il en trouvera beaucoup sur cet étrange navire. Richard Curtis souligne : « Il se retrouve sur un bateau délabré en pleine mer, au milieu de disc-jockeys ayant des ego démesurés, qui vivent uniquement pour la musique et leurs émissions, qu’ils assurent 24 heures sur 24. »

Une fois son scénario achevé, celui-ci l’a proposé à ses collaborateurs de longue date, Tim Bevan et Eric Fellner, de chez Working Title. Eric Fellner se souvient : « La musique, l’époque, l’histoire et tout ce qu’il y avait dans ce scénario nous intéressaient au plus haut point. Tim et moi, et tout le monde chez Working Title, avons l’immense chance de partager avec Richard une relation de travail qui dure depuis quinze ans. C’est toujours très excitant de faire un film avec lui. C’est quelqu’un de très charismatique et d’incroyablement créatif. »
La productrice Hilary Bevan Jones avait elle aussi travaillé avec Richard Curtis, sur le téléfilm primé The Girl in the Café / Rencontre au sommet, interprété par Bill Nighy et Kelly Macdonald. Hilary Bevan Jones raconte : « J’ai lu le script et je l’ai tout de suite adoré. Il y avait énormément de choses qui rendaient cette histoire irrésistible. C’était drôle, touchant, et la musique était fantastique. Les films de Richard ont du coeur. Son travail est toujours profondément humain et chaleureux, on se sent ragaillardi en voyant ses films. »
Une fois que le projet a obtenu le feu vert, Working Title a cherché les acteurs et l’équipe technique capables de faire renaître la grande époque du rock and roll des années 60.

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Fiche technique
Scénariste et réalisateur : Richard Curtis
Producteurs : Tim Bevan, Eric Fellner et Hilary Bevan Jones
Producteurs exécutifs : Richard Curtis, Debra Hayward et Liza Chasin
Coproducteur : Ronaldo Vasconcellos
Productrice associée : Emma Freud
Distribution des rôles : Fiona Weir
Directeur de la photographie : Danny Cohen, Bsc
Chef décorateur : Mark Tildesley
Chef monteuse : Emma E. Hickox, Ace
Chef costumière : Joanna Johnston
Chef maquilleuse et coiffeuse : Christine Blundell
Superviseur de la musique : Nick Angel
Superviseur des effets visuels : Richard Briscoe
1er assistant réalisateur : Ben Howarth
Directeur de production : James Biddle
Réalisateur 2e équipe / directeur de la photo : Martin Kenzie
Cadreur camera : Zac Nicholson
Ingénieur du son mixage : Ian Voigt Amps
Contrôleur financier : Nathan Woods
Régisseur d’extérieurs : Adam Richards
Montage script : Emma Freud
Supervision du script : Emma Thomas
Superviseur artistique : Rod Mclean
Superviseur de postproduction : Tania Blunden
Comptable de postproduction : Tarn Harper
Superviseur montage son : Julian Slater
Ingénieurs du son mixage : Mike Prestwood Smith et Doug Cooper
Pour Working Title
Directrice exécutive : Angela Morrison
Chargée de production : Michelle Wright
Responsable juridique : Sheeraz Shah
Contrôleur financier : Tim Easthill
Chargée du développement : Amelia Granger
Coordinatrice musique : Vicki Williams
Coordinatrice de production : Suzie Shearer
Administratrice de production : Erica Bensly
Chef machiniste : David Maund
Cadreur caméra ‘B’ : Luke Redgrave
Directeur artistique : Thomas Brown
Storyboard : Martin Asbury
Ensemblier : Dominic Capon
Coordinatrice postproduction : Faye Morgan
Monteur musique : Steven Price
Design son : Simon Gershon
Superviseur costumes : David Crossman
Coiffeuse et maquilleuse senior : Lesa Warrener
Superviseur foule : Charmaine Fuller
Chef accessoiriste : Nick Thomas
Responsable construction : Tom Martin
Coordinatrice construction : Catherine Haugh
Chef électricien : Paul Mcgeachan
Superviseur effets spéciaux : Richard Conway
Coordinateur cascades : Paul Herbert
Architecte naval / surveillance maritime : John Heath
Conseiller technique Radio & Dj : John Revell
Chorégraphies : Litza Bixler
Deuxième équipe
1ers assistants réalisateurs : Guy Heeley et Kieron Phipps
2nd assistants réalisateurs : Charlie Reed et Oscar Beuselinck
Photo additionnelle : Adam Gillham
Superviseurs du script : Hannah Simons, Suzanne Mcgeachan et Ruth Atkinson
Cadreurs : Sean Savage et Ben Wilson
Preneurs de son : Tim Fraser et Steve Jones
Techno crane : Steve Hidig, Paul Kolthammer et Darren Pierce
Équipe sous-marine
Directeur de la photographie : Mark Silk
Électricien : Bernie Prentice
Équipe aérienne
Directeur de la photographie : Jeremy Braben
1er assistant réalisateur : Dan Channing Williams
Pilote : Ian Evans
Technicien : Oliver Ward
Coordinateur maritime : Ian Creed
Superviseurs plongée : Clint Bailey et Lance Palmer
Effets numériques par : Double Negative Ltd., London
Consultant effets visuels : Peter Chiang
Producteur effets visuels : Rupert Porter
Superviseur 2D : Gruff Owen
Superviseur infographie : Richard Clarke et Aleks Pejic
Superviseur effets eau : Chris Mangnall
Coordinateurs effets visuels : Katrina Navassartian et Peter Oliff
Digit Intermédiaire numérique par : Framestore
Studio montage son : Hackenbacker
Studio mixage : De Lane Lea
Ce film est dédié à tous ceux qui ont travaillé et émis sur les stations radio pirates durant toutes ces merveilleuses années, toute la journée et toute la nuit.
Tourné en Angleterre et aux studios de Shepperton, Londres, Angleterre.
© 2009 Universal Studios et Medienproduktion Prometheus Filmgesellschaft GmbH & Co. KG. Tous droits réservés.
Textes : Pascale & Gilles Legardinier
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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de
remerciements à Rania Tadjine
logos, textes & photos © www.studiocanal-distribution.com
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